Aprilia RSV1000

Rédigé par kriko - - Aucun commentaire

Essayé à l'occasion d'un petit échange de ma Ducati 996 avec "Tes Os" alias "Chef de pom'frites" :

Et c'est parti pour un trajet boulot - maison. La moto est haute et je peine avec mon mètre 68... Contact, un petit coup de démarreur et le gros twin démarre dans un bruit un peu décevant : le gros silencieux fait bien son travail et au moins, je n'aurai pas de problème avec la maréchaussée...

Il faut d'abord s'extraire de la ville : la moto est facile et maniable, les commandes - à l'inverse de la Ducati - sont souples et agréables. Pimmmmp ! au premier carrefour, en voulant ôter le clignotant, j'ai klaxonné : le bouton d'avertisseur et celui des clignotants sont inversés ! allez savoir pourquoi.

Un petit coup de 2x2 voies et on peut faire causer les watts. Le twin est coupleux et non-linéaire. Les sensations sont donc là. La position de conduite est bien moins éprouvante que sur la Ducati sans être aussi confortable que la 1000 CBR. On se situe entre l'hypersportive et la sport GT. Suspension et selle, sans être des Pullman, assurent un confort honnête et l'on se sent prêt à bouffer des bornes.

Dans les virages, la machine est beaucoup plus facile que la Ducati bien qu'un peu moins rigide mais cela reste quand même très très sécurisant. Elle est beaucoup plus facile à inscrire en courbe.

Le freinage est monstrueux ! il faut y aller doucement sur le levier car l'attaque est brutale.

En conclusion : une Ducati apprivoisée à mettre dans (presque) toutes les mains.

Merci à toi "Tes os" !

Ducati 996

Rédigé par kriko - - 3 commentaires

Et le rêve se réalisa un beau jour ...

Voici la mienne : encore plus belle en jaune qu'en rouge

Ducati 996

Tout commence chez Yohann Moto Sport où je vais récupérer la CB 500 S (changement du pneu arrière). Je traine un peu dans le magasin et vois une splendide 1098 toute neuve ! Il s'avère qu'elle est vendue et que l'acheteur vient de laisser sa 996 en dépot-vente. Elle est dans la pièce à côté et Michael m'invite à venir la voir...

On y est. Elle est là, toute jaune - une Ducati c'est rouge normalement, non ? - Je tourne autour, regarde, inspecte. Michael me propose un petit essai statique : on dirait un vélo tellement c'est fin et léger. Ca me change de la 1000 CBR.

Je craque : l'affaire est conclue le 16 Janvier mais il ne sera possible de la récupérer qu'à partir du 28 février. La longue attente commence... Rester calme, ne pas y penser tout le temps, apprendre la patience, me faire à ce jaune moi qui la voulait rouge...

Finalement, le vendredi 9 mars, coup de fil de Yohann : je peux venir la chercher Samedi.

Samedi 10 mars : la belle m'attend devant l'atelier, flanc de carénage gauche déposé (6 goupilles rapides). Le Chef mécano me fait alors la prise en main. En regardant de plus près, je note du carbone un peu partout...

On fait le tour de la machine : les boites à air en carbone et les silencieux à absorption (eux aussi en carbone) en imposent. On remonte le flanc (15 secondes), on tourne la clé, actionne le petit bouton derrière la poignée pour accélerer un peu le régime au démarrage et enfin, le Chef appuie sur le petit bouton rouge !

Quel bruit ! Grave, caverneux, les infrasons remuent les tripes. Un moteur d'avion de chasse du temps des Spits !

Le temps de dire au revoir à tout le monde et j'enfourche la machine : je suis sur la pointe des pieds. Je débraye (il faut une poigne de fer), enclenche la 1ère (paradoxalement, la boite est très douce), et décolle sur un filet de gaz... Ca ronfle, c'est raide comme un bout de bois, la selle (un tabouret en formica est plus confortable) ne filtre aucune des aspérités de la route.

Je roule calmement sans trop ouvrir et teste la maniabilité de l'engin : insensible au contrebraquage, il faut la bouger avec le corps. Quelques coups de frein pour tester : l'avant est mordant mais progressif, l'arrière est un ralentisseur.

Au bout d'une dizaine de kilomètres, une bonne ligne droite, je me décide à mettre un peu de gaz (mon dieu que la poignée est dure). Le gros twin envoie la grosse patate dès 3000 tours et jusqu'à 7000. A partir de là, l'aiguille se précipite vers le 10000 en crachant les chevaux haut placés. Un coup d'oeil au compteur : je me croyais à 120-130 et je suis à 170. La machine est tellement stable et saine que l'impression de vitesse est faussée. Il va falloir être vigilant...

Je décide de faire un petit détour avant de rentrer pour tester deux trois virages et surtout une belle boucle de 360° pour sortir de la nationale.

J'attaque le premier virage un peu anxieux quand même, mais le corps aidant, elle se pose sur la trajectoire et s'y tient parfaitement. Je peux voir la sortie du virage, alors je mets les gaz franchement. La roue avant décolle et je suis encore sur l'angle ! Ooops ! Drôle de sensation mais la bête ne bronche pas et ne bouge pas d'un iota.

Dans le 360° j'ai peux prendre de l'angle, et là, la moto est fabuleuse. On la croirait calée dans un rail ou une goulotte tellement c'est stable et rigide.

Voilà, après une petite vingtaine de Km, j'arrive chez moi. J'ai mal dans le dos, aux fesses, aux bras et aux poignets. J'ai encore le souvenir de mes dents qui ont claqué quand j'ai passé 5 vibreurs à l'entrée d'un rond point un peu vite...

Que dire de cette moto ?

D'un point de vue objectif :

  • Tenue de route irreprochable mais il faut piloter
  • Freinage puissant mais progressif
  • Moteur à sensation : pas souple en dessous de 2500 trs/mn, coupleux à mi-régime, joyeux dans les tours
  • Confort : digne d'une vrai mini-cooper
  • Ergonomie des commandes : parfaite mais pourquoi tout est si dur ?
  • Côté pratique : inexistant !
  • Détails agaçants : visserie de mauvaise qualité (j'ai déjà changé certaines vis par des vis Inox), électricité à revoir.

De mon point de vue totalement subjectif

  • Robe sublime
  • Moteur fabuleux
  • Tenue de cap bluffante
  • Bruit (musique ?) enivrant
  • Frime maximale

Le nectar de sensations qu'elle distille me fait tourner la tête !

Revendue à regrets en 2009, mais il y a une suite à l'histoire

Honda 650 Deauville

Rédigé par kriko - - Aucun commentaire

Celle ci, elle appartient à Laurent, le mari de Carine, la super copine de Babou. Bon, ceci étant dit, voici une petite photo de la bête :

Il s'agit de la plus GT des utilitaires (ou bien, de la plus utilitaires des GT ?). Celle de Laurent est équipée d'une bulle haute, de déflecteurs de pieds et de mains. La protection est optimale, on peut rouler en jet sans problème.

La moto est super facile : elle tient parfaitement la route, fait preuve d'agilité, reste saine. La position bien droite, bras légèrement écartés laisse augurer de longues heures de route sans fatigue.

Le cardan se fait totalement oublier et le freinage (dual CBS) est au poil. Bref, encore une Honda, facile à vivre, faite pour durer et avaler des kilomètres (certains coursiers disent avoir fait ... 400 000 Kms avec cet engin).

Merci Laurent !

BMW R75/6

Rédigé par kriko - - Aucun commentaire

On remonte encore dans le temps. Ca devient dur de trouver les photos sur le net ...

La mienne était exactement comme celle là, sauf qu'elle avait été attelée toute sa vie durant (les attaches étaient prévues d'origine). Alors forcément ca l'avait un peu tordue.

Achetée à mon beau-frère en 90 (ou 89, je ne sais plus exactement), elle était infernale. Tendance à ce coucher d'un côté et impossible à faire pencher de l'autre. Pour ne rien arranger elle avait un tout petit guidon et elle guidonnait comme une folle à partir de 130 même avec l'amorto de direction serré à fond. J'avais remplacé les silencieux d'origine par des flutes. Ca faisait un boucan d'enfer !

Fil RSS des articles de ce mot clé